Narbonne (Aude) : flanaire : flâneur
Narcastet (Basses Pyrénées) : tisterè : vannier
Navacelle (Hérault) : manjo-troucho : mangeur de truites
Nay (Basses Pyrénées) : coucassè : marchand ou mangeur de gâteaux
Nébian (Hérault) : miquelet : petit Michel
Neffiès (Hérault) : carbounié : charbonnier
Nésignan (Hérault) : manjo-gourrau : mangeur de figues
Névian (Aude) : boufaire : suffisant, vantard
Nice (Alpes Maritimes) : cago-bledo
Nimes (Gard) : sauto-regolo : olibrius, blanc bec; casso-lignato : chasseur de linottes
Li rachalan : qualifiait les paysans de Nîmes ; le « manjo-merlusso » pour le mangeur de morue qui appréciait la brandade ;« manjo-loco » pour le mangeur de loche, ce petit poisson du Vistre ; « casso-lignoto » pour le chasseur de linotte :« saùto-rigolo » pour le sauteur de rigoles ou de ruisseaux; « li losso », les lourdauds. Dans les quartiers, celui de l'Enclos Rey catholique et royaliste était peuplé de travailleurs de la terre qui étaient surnommés les ( cébet » ou « céban » pour oignons ou mangeurs d'oignons, Chemin de Montpellier et la Placette habités par des Protestants « gorjo-nègro » appelés par dérision.
Pé descau : pieds nus ou va-nu-pieds ; les « verdets » , volontaires royalistes après le 9 Thermidor, en 1815 et pendant la Terreur Blanche.
Grihaire : pour les protestants qui ont pris Nîmes après la Michelade. Ils étaient une centaine de soldats ayant de l'eau jusqu'à la ceinture dans le canal voûté de l'Agau, à avoir franchi les barreaux du Moulin de la Bouquerie, après les avoir sciés; les « escambarla » pour ceux qui avaient un pied dans le parti catholique et un autre dans le parti protestant. « Li maze tié » pour les Nîmois qui allaient chaque dimanche dans leur mazet.
Li reboussié : car les Nîmois prennent tout à rebours. (source Ruddy Benezet)
Nizas (Hérault) : feiniant : fainéant
Norante (Basses Alpes) : nebla : rachitique, étiolé, pâle
Nousty (Basses Pyrénées) : tripassié : grand mangeur de tripes
Noves (Bouches du Rhône) : manjo-favo : mangeur de fèves